La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Mme Michelle Courchesne, accompagnée du président-directeur général du Conseil de gestion de l’assurance parentale(CGAP), M. Denis Latulippe, a présenté un bilan des plus positifs de la première année d’existence du Régime québécois d’assurance parentale(RQAP), en plus de mettre en lumière la hausse historique de naissances au Québec en 2006.

Les plus récentes données sur la natalité font état de 82 500 naissances au Québec en 2006, comparativement à 76 250 pour l’année précédente. Le Québec a ainsi enregistré, au cours de l’année, la plus forte augmentation en pourcentage des naissances(8 %)depuis 1909.

« Bien qu’il soit trop tôt pour attribuer un tel niveau de croissance uniquement au nouveau régime, de tels chiffres nous incitent à être des plus optimistes pour le futur. Le taux de natalité se situe donc à 1,6 % en 2006, soit au-dessus de la moyenne canadienne », a affirmé la ministre.

« Le Régime a permis à 97 692 parents québécois de bénéficier de congés parentaux plus généreux, plus accessibles, plus souples et plus près du père. Ces parents ont reçu des prestations pour 66 000 naissances et 640 adoptions. Le Régime québécois d’assurance parentale, qui a versé plus de 817 millions de dollars en prestations, est une mesure des plus populaires qui représente une pièce maîtresse des politiques québécoises de notre gouvernement en faveur des familles », a ajouté Mme Michelle Courchesne.

Le Régime, qui est issu d’une entente Canada-Québec est :

  • plus généreux : prestations plus élevées s’élevant à 450 $ par semaine, comparativement à 325 $ par semaine sous l’ancien régime;
  • plus souple : choix entre deux options quant à la durée du congé et au montant des prestations;
  • plus accessible : plus grand nombre de parents admissibles, 80 % des naissances, comparativement à 70 % sous l’ancien régime, et admission désormais possible des travailleurs autonomes;
  • plus intéressant pour le père : prestations destinées exclusivement aux pères alors que 36,7 %, d’entre eux ont bénéficié du RQAP, comparativement à 18 % sous l’ancien régime.