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Le nombre d’emplois non pourvus a diminué au troisième trimestre, indiquant un allègement de la pénurie de main d’oeuvre. 

Au troisième trimestre, les employeurs canadiens cherchaient activement à combler 959 000 postes vacants, en baisse de 3,3 % comparativement au trimestre précédent, selon des données de Statistique Canada.

Au deuxième trimestre, le nombre d’emplois à pourvoir s’établissait à 992 000, soit un record historique.

Le taux d’emplois vacants est également en recul, passant de 5,7 % au deuxième trimestre à 5,4 % au trimestre suivant. Cependant, ce taux demeure largement supérieur à celui constaté lors du premier trimestre de l’année 2020 (3,3 %), qui était le dernier trimestre avant la pandémie.

C’est au Québec que la diminution du nombre de postes vacants est la plus importante de toutes les provinces canadiennes, avec un recul de 6,7 %. Au troisième trimestre, on comptait 232 400 postes à combler dans la province.

La stratégie des employeurs canadiens, consistant à hausser les salaires pour combler les postes vacants, pourrait avoir fonctionné. En effet, le salaire horaire moyen offert a atteint 24,20 $ au troisième trimestre, soit une augmentation de 7,5 % comparativement à la même période l’année précédente, souligne Statistique Canada.

La principale mauvaise nouvelle est que le taux de postes vacants à long terme atteint 38,4% au troisième trimestre 2022, alors qu’il n’était que de 28,5 % au premier trimestre 2020. Les postes vacants à long terme sont ceux pour lesquels des efforts de recrutement sont engagés depuis 90 jours et plus.