La majorité des investisseurs institutionnels dans le monde prévoient que 2018 sera une année de volatilité sur les marchés obligataires (70 %) et des actions (78 %).

C’est du moins la conclusion d’un récent sondage de Natixis Global Asset Management auprès de 500 investisseurs en Amérique du Nord, en Amérique Latine, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.

Par ailleurs, 72 % des répondants ont affirmé être surpris que la volatilité soit demeurée depuis si longtemps à un niveau faible, alors que 59 % estiment que l’absence de volatilité soit une source majeure de préoccupation.

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La géopolitique, dont les tensions en Corée du Nord et l’instabilité au sein de l’Union européenne, devrait avoir une incidence négative pour le rendement des investissements l’année prochaine, selon 74 % des participants au sondage. Parmi les autres facteurs importants, on mentionne les bulles spéculatives, la hausse des taux d’intérêt et le dénouement des stratégies d’assouplissement quantitatif.

Dave Goodsell, directeur exécutif du centre de recherche sur la construction durable de portefeuilles à Natixis, souligne que les investisseurs ne modifient toutefois pas leurs prévisions de rendement.

« La plupart s’attendent à des rendements annuels de 7,2 %, dit-il. Le tiers disent : « On ne changera pas malgré le potentiel de volatilité et de changements sur les marchés ». »

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Les trois quarts des investisseurs institutionnels (76 %) et des régimes de retraite (78 %) estiment que l’environnement actuel favorise des stratégies de gestion active dans l’année à venir.

Une telle approche permet un meilleur accès aux marchés émergents, une meilleure répartition en actifs non-corrélés ainsi que de la protection en cas de baisse des marchés, peut-on lire dans le sondage.

Parmi les catégories les plus intéressantes pour les répondants, on prévoit une hausse des répartitions en actifs non-traditionnels, dont les placements privés, la dette privée, l’immobilier et les infrastructures.

Cet article est l’adaptation d’un texte publié par Benefits Canada.

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