La Chine et les critères ESG sont des thèmes importants pour les stratégies de titres à revenu fixe, selon un nouveau sondage international d’Invesco.
Près de trois investisseurs nords-américains sur cinq (58 %) pensent augmenter leur répartition en titres à revenu fixe chinois dans les trois prochaines années. Si ce chiffre est plus élevé que dans d’autres régions – on parle de 32 % au niveau mondial – cela s’explique en partie parce que l’Amérique du Nord accuse un certain retard.
Le rapport d’Invesco fait également état du fait que les obligations chinoises ont une sous-pondération dans les portefeuilles, notamment compte tenu de la taille du marché chinois des créances.
Julie Salsbery, gestionnaire de portefeuille principale à Invesco, rappelle que « alors que l’inclusion [des obligations chinoises] dans des indices obligataires mondiaux augmentera les informations à ce sujet et les investissements, la Chine constitue toujours un marché émergent et sera probablement soumis à des épisodes de volatilité. »
ESG
Des obstacles importants à une meilleure intégration des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) persistent, observe-t-on, et ce, malgré l’intérêt accru des investisseurs.
On énumère par exemple le manque de données fiables et de produits appropriés dans lesquels investir. Il y a également une variété d’opinions quant aux compromis nécessaires entre les principes et les rendements.
Peut-être sans surprise, ce sont les grands investisseurs qui ont fait des démarches concrètes pour l’adoption de critères ESG dans leurs stratégies à revenu fixe. Cela se traduit par la création d’équipes dédiées et l’engagement avec les entreprises.
Ici encore, l’Amérique du Nord accuse un retard alors que 44 % des investisseurs ont fait un engagement envers l’ESG par rapport à 76 % de leurs confrères en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Pour ce qui du revenu fixe, ces chiffres descendent à 38 % et 51 % respectivement.
Ce texte est l’adaptation d’un article de nos collègues de Benefits Canada.