Un Canadien sur huit est inquiet quant à la planification financière de sa retraite. 

La pandémie de Covid-19 crée des inquiétudes financières chez les Canadiens, notamment sur leur avenir à la retraite.

La part de Canadiens inquiets pour leur planification de leur retraite a augmenté significativement au cours de l’année écoulée. Ainsi, ce sont désormais 12 % des Canadiens qui se montrent inquiet pour le financement de leurs vieux jours, indique un sondage mené par la Banque Scotia.

Il s’agit d’une hausse manifeste, puisque seuls 8 % des Canadiens avaient cette inquiétude il y a un an.

Cette préoccupation surgit à la quatrième position des inquiétudes financières des Canadiens. Ceux-ci sont avant tout inquiets pour la croissance et la protection de leurs placements (19 %), leur capacité à payer leurs dépenses courantes (15 %), le remboursement de leurs dettes (13 %).

Au total, ce sont les trois quarts des Canadiens (75 %) qui sont préoccupés par leur situation financière. Ces personnes passent en moyenne dix heures par semaine à s’en inquiéter, ce qui représente une hausse de 25 % par rapport à 2020. Et pour certains, ces soucis les hantent même la nuit, puisqu’un tiers des Canadiens (32 %) affirment que leurs soucis financiers les empêchent de dormir.

Les plus jeunes et les plus modestes sont ceux qui s’inquiètent le plus de leur avenir financier. Ceux dont le revenu est inférieur à 50 000 $ s’en inquiètent en moyenne 14 heures par semaine, alors que ceux dont le revenu est de 100 000 $ ou plus s’en soucient 6 heures par semaine en moyenne. Cependant, les Québécois sont sensiblement moins inquiets que les résidents de l’ouest du Canada.

« De plus en plus de Canadiens sont préoccupés par leur situation financière et se demandent, par exemple, s’ils pourront devenir propriétaires un jour, ou s’ils auront assez d’argent pour payer les études de leurs enfants ou pour leur retraite », observe D’Arcy McDonald, premier vice-président, Dépôts, placements et paiements à la Banque Scotia.