La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) estime que la participation des provinces à un éventuel régime national d’assurance médicaments devrait être volontaire, avec compensation du fédéral en cas de retrait.

La FCCQ, qui participe à la table ronde du Conseil consultatif sur la création d’un régime national, estime que le coût de celui-ci devrait être « partagé entre plusieurs payeurs, c’est-à-dire les régimes publics et privés, les employeurs ainsi que les patients, afin d’en assurer la durabilité ».

Un système de couverture mixte éviterait une refonte complète du système actuel, limitant les perturbations, souligne-t-on dans un communiqué. « Cela permet aux gouvernements de concentrer leurs ressources limitées sur la couverture des médicaments pour les populations les plus vulnérables », écrit-on.

« Le Québec a mis en place, il y a plus de 20 ans, un régime qui couvre tous les Québécois et qui constitue un modèle qui fonctionne bien », affirme Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.

M. Forget a ajouté que l’organisation regroupait des représentants des employeurs et de différents secteurs d’activité tels les médicaments génériques et novateurs, les assurances, les pharmaciens propriétaires et les dispensateurs de soins de santé, ce qui permettait d’offrir « un regard unique » sur la question.

« La santé accapare déjà une bonne partie du budget et le vieillissement de la population de même que l’émergence de médicaments plus coûteux, fondés entre autres sur la médecine personnalisée ou les marqueurs génétiques, ne feront qu’accentuer cette situation », déclare-t-il.