Les Canadiens font face à la crise économique avec détermination et ils ont modifié leurs habitudes financières en conséquence, selon le deuxième Indice canadien de report de la retraite Sun Life. Soixante pour cent des travailleurs canadiens ont réduit leur dette, et ils ont indiqué dans une proportion presque équivalente (59 %) qu'ils avaient également réduit leurs dépenses depuis janvier.

« En décembre 2008, de nombreux Canadiens étaient ambivalents au sujet de leurs perspectives de retraite, mais aujourd'hui, presque un an plus tard, ils ont repris confiance en leur capacité d'épargner suffisamment pour payer certains frais comme les frais de subsistance de base et les frais médicaux", a indiqué Dean Connor, président de la Financière Sun Life Canada. "Selon notre étude, le paiement des dépenses liées au logement demeure la priorité financière numéro un des travailleurs canadiens jusqu'à l'âge de 51 ans, où l'épargne en vue de la retraite devient la première priorité."

Les Canadiens se sentent plus sûrs d'eux lorsqu'ils pensent à leurs perspectives de retraite. Par rapport à décembre 2008, davantage de répondants prévoient ne pas avoir à travailler plus longtemps que ce qu'ils avaient envisagé au départ, et davantage de Canadiens croient que leur retraite sera aussi confortable que ce qu'ils espéraient.

Selon l'étude, 55 % des Canadiens croient maintenant qu'ils seront à la retraite à 66 ans, contre 51 % en décembre 2008, tandis que 45 % d'entre eux croient qu'ils travailleront encore, à temps plein ou à temps partiel. En règle générale, les Canadiens qui prévoient continuer de travailler après l'âge habituel de départ à la retraite le feront pour des raisons qu'ils estiment bonnes, par exemple parce que cela leur permet de rester actifs mentalement ou parce qu'ils apprécient leur emploi.

L'étude a également démontré que les Canadiens qui font appel à un conseiller ont davantage confiance en leur avenir. En effet, la majorité d'entre eux (86 %) sentent qu'ils prennent de meilleures décisions au sujet de leurs finances. Seulement 37 % de ceux qui ont un conseiller ont indiqué qu'ils s'attendaient maintenant à travailler plus longtemps que ce qu'ils avaient prévu, contre 48 % de ceux qui n'ont pas de conseiller.

« Ces conclusions correspondent aux commentaires que j'ai reçus des clients », a indiqué M. Connor. « Malheureusement, la moitié des personnes interrogées ne travaillent pas avec un conseiller; ils passent à côté de conseils précieux qui leur apporteraient la tranquillité d'esprit. »