Après quatre années de baisse, le coût des régimes d’assurance médicaments a augmenté en 2009, les assureurs ayant augmenté leurs primes de 15,19 % en moyenne, selon l’Étude des tendances en matière de soins de santé au Canada 2009 de Buck. Une dizaine de grandes compagnies d’assurance au Canada de nous fournir les facteurs de tendance annuels qu’elles utilisent afin de prévoir les coûts des régimes d’assurance maladie et dentaire.

Les médicaments sur ordonnance continuent de représenter la portion la plus importante des coûts de santé des employeurs. « Les médicaments pour le traitement du cancer, de la dépression, de l’arthrite rhumatoïde et des troubles cardiovasculaires au sein d’un effectif vieillissant sont les principaux facteurs qui contribuent à la hausse », explique Michele Bossi, chef de discipline, Groupe de consultation en assurance collective au Canada.

« L’effet le plus immédiat sur le taux de croissance total des coûts des soins de santé au Canada vient peut-être de la nervosité des employés confrontés au ralentissement économique et se prévalant de tous les avantages auxquels ils ont droit en cette période d’incertitude », dit Mme Bossi.

Plusieurs employeurs, ayant déjà apporté des modifications à leur régime pour contrer les tendances à la hausse des coûts, commencent à se tourner vers une approche proactive de la limitation des coûts. Un dossier qui sera à suivre dans les prochaines années.

Les enjeux de la santé mentale préoccupent
Par ailleurs, l’amélioration de la productivité en gardant les employés en santé et au travail devient rapidement l’objectif principal des programmes de mieux-être offerts par les employeurs à travers le monde.

Les principaux moteurs des stratégies de mieux-être chez les employeurs canadiens sont les enjeux de santé mentale, selon les plus récentes tendances recensées dans la troisième enquête annuelle de Buck, Mieux-être au travail : Sondage mondial sur les stratégies de promotion de la santé et du mieux-être en milieu de travail.

Le stress est le principal moteur des stratégies de mieux-être au Canada, 45 % des répondants canadiens le citant comme le risque numéro un pour la santé au travail. Les autres enjeux importants pour les employeurs canadiens sont la conciliation travail/vie personnelle (39 %) et la dépression (31 %).

«Nous avons constaté une hausse considérable des absences liées au stress, à la dépression et à l’anxiété», a ajouté Mme Bossi. «En travaillant avec les clients, j’ai pu constater que les enjeux de santé mentale avaient pris plus d’importance que la santé physique dans les stratégies de mieux-être.»