Bien que 96 % des employeurs canadiens offrent déjà des initiatives en santé et mieux-être à leurs employés ou encore prévoient le faire sous peu, seulement 24 % d’entre eux ont entièrement implanté des stratégies en santé et mieux-être, selon un récent sondage.

MIEUX-ÊTRE AU TRAVAIL : sondage mondial sur les stratégies de promotion de la santé et du mieux-être en milieu de travail, publié par Conseillers Buck, une société de Xerox, estime que moins qu’un programme en mieux-être en milieu de travail sur quatre au Canada dispose d’une stratégie avec plusieurs objectifs établis et une approche documentée pour évaluer ses résultats. Ces résultats proviennent de l’analyse des réponses de plus de 1 200 organisations représentant quelque 13 millions d’employés dans 47 pays.

Le stress continue d’être l’élément clé des programmes de santé et mieux-être au Canada. L’amélioration de la productivité, la réduction de l’absentéisme et la hausse de la mobilisation du personnel constituent les objectifs les plus fréquents de ces programmes.

« Avec le stress qui se situe au sommet des risques de santé abordé par les programmes de mieux-être, les employeurs devraient se concentrer sur l’amélioration de leur environnement de travail », a déclaré Michele Bossi, leader de la pratique, Santé et productivité, pour Buck au Canada. « Le stress au travail est un problème croissant et les employeurs qui concentrent leurs efforts sur la création d’un environnement de travail plus sain auront plus de succès pour améliorer le moral et la mobilisation du personnel. »

Parmi les répondants canadiens, seulement 30 % indiquent qu’ils ont mesuré les résultats spécifiques de leurs programmes de santé et mieux-être, comparativement à 37 % des répondants à l’échelle mondiale.

« Les organisations qui mesurent l’impact de leur programme de santé et mieux-être ont plus de chance d’améliorer la santé de leurs employés et leur bien-être général », a déclaré Barry Hall, directeur principal chez Buck qui a aussi mis en oeuvre le sondage. «Toutefois, beaucoup ne savent tout simplement pas comment mesurer leurs résultats, ou ils n’ont pas les ressources nécessaires pour le faire.

Autres conclusions intéressantes
Parmi les autres faits saillants de l’enquête de Buck, on note que 66 % des répondants à l’échelle mondiale ont une stratégie formelle de santé et mieux-être, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux résultats de 2007 (49 % en 2007). Ceci comprend des stratégies qui sont entièrement, partiellement, ou pas encore mises en œuvre.

Enfin, les programmes de santé et mieux-être semblent plus répandus en Amérique du Nord, puisque 74 % des employeurs qui ont répondu au sondage offrent un tel programme. Au pays, l’accessibilité à un portail sur la santé ou un site Web dédié à cet aspect est l’un des éléments les plus en vogue. Les employeurs sont de plus en plus nombreux à utiliser la technologie pour fournir des renseignements liés à la santé aux employés. Par ailleurs, on observe de plus en plus la création de programmes d’encadrement personnel sur la santé ou le mode de vie ainsi que des programmes qui visent l’équilibre entre le travail-vie personnelle et l’aspect psychosocial au travail.