Deux tiers des retraités québécois estiment qu’ils auraient dû épargner sur une période de 25 ans ou plus, affirme le sondage de la TD sur les réalités de la retraite.

Alors que la plupart des Québécois souhaitent prendre leur retraite avant d’atteindre l’âge de 70 ans, 21 % prévoient commencer à épargner moins de cinq ans avant de quitter le travail. Neuf pour cent (9 %) ont dit qu’ils ne mettront pas d’argent de côté pour la retraite.

La TD observe que le principal conseil des retraités à cet égard est « d’épargner davantage en établissant un budget et en le respectant ». C’est l’avis de 57 % des participants au sondage qui sont déjà à la retraite.

« Si vous ne faites pas de l’épargne-retraite une priorité, les dépenses courantes et les besoins financiers pressants prendront le dessus et vous empêcheront d’accumuler les fonds pour plus tard », a avisé Hélène Paradis, conseillère en placement chez Conseils en placement privés TD Waterhouse.

« Éviter de regretter, dans 30 ans, de ne pas avoir prévu le coup plus tôt. Plus vous investissez tôt, plus les intérêts composés vous aideront a faire fructifié votre argent. »

Travailler plus longtemps

Le sondage a également révélé que 68 % des travailleurs québécois prévoient prendre leur retraite dans la soixantaine.

Parmi ceux-ci, 31 % pensent le faire avant l’âge de 65 ans et 37 après 65 ans. Dix pour cent (10 %) considèrent qu’ils devront travailler au-delà de leur 70e anniversaire.

À titre comparatif, les retraités actuels disent avoir cessé de travailler à temps plein à la fin de la cinquantaine (41 %) ou au début de la soixantaine (23 %). Seulement 2 % des retraités actuels ayant participé au sondage a travaillé après l’âge de 70 ans.

« Le fait de retarder sa retraite en vue de mettre de côté dans les dernières années de sa vie professionnelle peut aider à grossir le bas de laine. Cependant, il est beaucoup plus avantageux de commencer à épargner tôt et de le faire de façon régulière tout au long de sa vie », a ajouté Mme Paradis.

Le sondage a été mené par Environics Research Group auprès de 2 407 Canadiens âges de 25 ans et plus, dont 1 251 travailleurs (comprenant 267 Québécois) et 929 retraités (242 Québécois) entre le 5 et le 11 décembre.