Deux Canadiens sur cinq songent à la possibilité de devenir leur propre patron lorsqu’ils arriveront à l’âge de la retraite, selon un sondage de BMO Groupe financier.

BMO observe que 81 % des participants au sondage prévoient de travailler « d’une manière ou d’une autre », après avoir atteint l’âge de 65 ans.

Les Québécois sont néanmoins les moins tentés de créer leur propre entreprise à la retraite – seulement 25 % comptent le faire, comparativement à 53 % des Albertains.

La principale raison pour se lancer en affaires à la retraite est le besoin de s’assurer un revenu supplémentaire (75 % des participants), suivie de la volonté de conserver l’acuité mentale ou de demeurer alerte (62 %) et de l’idée de faire de leur entreprise un hobby agréable (53 %).

« Comme les gens vivent plus longtemps que jamais, pour un nombre croissant de Canadiens, l’épargne de retraite peut devoir durer plus de 25 ans, a déclaré Marlena Pospiech, directrice principale, Planification du patrimoine, BMO Groupe financier. Qui plus est, compte tenu du déclin des régimes de retraite enregistrés à prestations déterminées d’employeur et des réformes apportées aux régimes de retraite d’État, les gens doivent désormais souvent compléter leur revenu de retraite pour compenser ce manque à gagner. »

Presque la moitié (47 %) des participants affirment qu’ils utiliseraient une part de l’épargne de retraite pour financer leur entreprise. Quelque 34 % envisagent se servir d’un prêt bancaire ou d’une autre source, alors que 14 % des participants demanderaient de l’argent à la famille ou à des amis.

Les hommes sont plus enclins à créer leur propre entreprise à la retraite que les femmes, affirment les résultats du sondage – 46 % des participants masculins s’y penchent comparativement à 33 % des femmes.