
Les Canadiennes sont moins optimistes que les Canadiens quant à leur épargne-retraite, affirme BMO Groupe financier.
À l’approche de la Journée internationale de la femme, qui se célèbre le 8 mars, BMO avait réalisé une étude sur la situation des Canadiennes en lien avec l’argent.
Bien que les trois quarts des Canadiens sont certains de pouvoir épargner suffisamment pour réaliser leur style de vie idéal à la retraite, les hommes sont plus optimistes que les femmes – 79 % et 70 % respectivement.
L’étude note également que 55 % des femmes déclarent avoir un plan financier, comparativement à 64 % des hommes.
Caroline Dabu, vice-présidente et chef, Services de planification du patrimoine de BMO, a déclaré que les femmes rencontrent des difficultés particulières auxquelles les hommes n’ont pas toujours à faire face.
« En moyenne, les femmes vivent plus longtemps que les hommes et elles ont un revenu moins élevé au cours de leur vie, a-t-elle expliqué. Cela signifie qu’elles doivent se doter d’un plan prévoyant plus d’épargne et qui tient compte du fait qu’elles auront une plus longue retraite. Elles doivent également accorder une place importante aux soins de santé dans leurs plans de retraite. »
Elle a aussi ajouté que les femmes sont peut-être mieux préparées émotionnellement que les hommes pour la retraite, mais qu’elles sont souvent moins bien préparées financièrement.
« Le fait d’avoir un plan financier permet aux femmes de mieux déterminer quels sont leurs objectifs de vie et d’élaborer des stratégies d’épargne afin de réaliser ces objectifs », a-t-elle conclu.
Plus prudentes et allergiques au risque
Quant aux investissements, BMO a constaté que les femmes « demandent souvent des conseils, préfèrent une relation qui fait plus de place à la collaboration et acceptent plus facilement d’être aidées. »
Les investisseuses ont aussi tendance à être plus prudentes et plus allergiques au risque mais, avec le temps, les femmes peuvent devenir des investisseuses en ligne plus actives et confiantes.
Seulement 16 % des femmes disent avoir adopté une stratégie de placement dynamique, alors que 30 % des hommes ont choisi ce type de stratégie.
Seulement 13 % des femmes se voient comme des investisseuses impulsives, alors que 21 % des hommes se disent impulsifs en matière de placement.