
Les travailleuses et les travailleurs de Kronos Canadaont accepté à 70,8 % l’entente de principe intervenue avec la direction de Kronos Worldwide, après un blitz de négociation amorcé le 13 novembre.
Cela met fin à un conflit de travail de près de six mois à la suite d’un lock-out décrété par Kronos Canada, dont l’usine se situe à Varennes, le 13 juin, soit deux jours avant l’échéance de la convention collective.
Le nouveau contrat de travail sera en vigueur jusqu’au 15 juin 2018 et permettra de résoudre plusieurs litiges survenus au fil des derniers mois, souligne-t-on dans un communiqué, dont les questions de la sous-traitance et la portée de l’unité d’accréditation.
Les syndiqués conservent leurs acquis sur le plan des horaires de travail et du temps travaillé en heures supplémentaires, et obtiennent la mise en place d’un programme de formation
Au plan pécuniaire, les syndiqués auront droit, la première année, à une hausse rétroactive équivalente à l’indice des prix à la consommation (IPC), assortie d’un montant forfaitaire de 1000 $. Pour les quatre années restantes, les hausses atteindront l’IPC auxquels s’ajoutera 0,5 % pour chacune des années.
Vers un régime CD
Quant au régime de retraite à prestations déterminées, il sera graduellement remplacé par un régime à cotisation déterminée (CD).
D’ici la fin de l’ancien régime, la part de l’employeur passera de 8 % à 11 %, avant d’être transformé en un régime CD avant l’échéance de la convention collective. Au terme de celle-ci, la part de l’employeur s’établira à 7,5 %.
Enfin, le régime d’assurance collective et d’assurance-vie des salariés actifs et des retraités, un autre enjeu, est maintenu dans sa totalité, l’employeur augmentant même sa contribution.
Pour le syndicat la « seule ombre au tableau » est le délai de reprise des activités de l’usine qui s’étalera sur plusieurs semaines, soit à compter du 13 décembre jusqu’au début de février 2014.