La collaboration, l’inclusivité et le respect seront trois valeurs au centre du virage qu’entreprendra la fonction publique fédérale pour améliorer le bien-être de ses employés, à en croire le rapport du Groupe de travail patronal-syndical sur la santé mentale rendu public la semaine dernière.

Un sondage réalisé en 2013-2014 avait notamment révélé que 19 % des fonctionnaires fédéraux avaient été victimes de harcèlement et que 40 % de tous les services fournis par le Programme d’aide aux employés étaient liés à la santé psychologique.

Par ailleurs, 47 % des demandes de prestations d’invalidité à long terme approuvées en 2014 étaient liées à la santé psychologique; la dépression était en cause dans 59 % de ces demandes.

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Face à ces constats, le rapport du Groupe de travail, qui s’inscrit dans la logique de la Norme nationale sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, contient des recommandations sur un leadership renouvelé, l’engagement et l’éducation en matière de santé mentale.

L’objectif est ultimement de créer une « culture d’humanité, de compassion et de justice » et un environnement de travail axé davantage sur les personnes.

« Le gouvernement s’engage à rétablir une culture de respect dans l’ensemble de la fonction publique. Faire en sorte que les fonctionnaires aient un milieu de travail sain est un élément clé de cet engagement », a affirmé le président du Conseil du Trésor, Scott Brison.

Robyn Benson, présidente nationale de l’Alliance de la fonction publique du Canada, a pour sa part soutenu que « les syndicats de la fonction publique fédérale ont hâte de donner suite aux recommandations du Groupe de travail, sur un pied d’égalité avec le gouvernement du Canada ».

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