Après de multiples retards causés par la pandémie, les modifications au règlement du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (CEMPMB) entreront finalement en vigueur le 1er juillet 2022.

La semaine dernière, le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, a annoncé que le gouvernement allait procéder aux modifications afin de doter le CEPMB de nouveaux outils pour protéger les Canadiens contre les prix excessifs des médicaments brevetés.

« Cela améliorera l’accès des Canadiens à des médicaments de qualité tout en générant des économies importantes au cours des prochaines années, a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. En même temps, ces changements assureront la viabilité du système de soins de santé, tout en soutenant l’innovation et l’investissement dans le secteur pharmaceutique. »

Les changements, qui avaient été initialement proposés en 2019, constituent la première mise à jour importante du règlement depuis plus de 30 ans. Après avoir consulté les intervenants en mars, Santé Canada ira de l’avant avec la mise en œuvre de la nouvelle sélection de pays de comparaison et la réduction des exigences en matière de rapport pour les médicaments présentant le plus faible risque de prix excessif.

Le gouvernement fédéral a déclaré qu’il n’irait toutefois pas de l’avant avec les modifications liées aux nouveaux facteurs de réglementation des prix ou avec l’obligation de soumettre des renseignements sur tous les ajustements de prix.

Dans un communiqué, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes a déclaré qu’elle accueillait favorablement l’annonce, affirmant que la hausse des prix des médicaments constitue un défi pour tous les employeurs qui offrent des régimes d’assurance collective en milieu de travail, et que les modifications contribueront à faire en sorte que les avantages liés aux médicaments demeurent viables pour les employeurs.

« Cet important changement se traduira par une baisse des coûts des médicaments d’ordonnance, qu’ils soient fournis par les gouvernements ou par des régimes d’avantages sociaux offerts par les employeurs à plus de 26 millions de Canadiens. Il représente une bonne nouvelle pour tous les Canadiens qui paient actuellement des prix de médicaments parmi les plus élevés au monde. »