123RF

Le niveau de productivité varie du simple au triple, en fonction de la culture du milieu de travail.

La réalité de la culture du milieu de travail influence grandement sur le niveau de productivité des travailleurs, selon l’Indice de santé mentale de LifeWorks.

Au mois d’août, le score de santé mentale demeure quasiment inchangé à 65,1 pour les travailleurs canadiens, alors qu’il était de 65,0 au mois de juillet. Il en est de même pour les travailleurs québécois, dont le score reste au niveau de juillet, à 68,4.

Les scores d’anxiété et d’isolement demeurent à des niveaux faibles, tandis que le score d’optimisme est celui qui diminue le plus.

Les travailleurs âgés de 20 à 29 ans présentent le pire score (54,4) à l’indice de santé mentale. Le score est presque aussi bas lorsque les travailleurs gagnent moins de 30 000 $ annuellement (54,3).

Alors que les enjeux financiers et l’anxiété pèsent sur leur moral, les travailleurs canadiens rapportent que leur niveau de productivité varie selon la culture du milieu de travail, telle qu’elle est, et non telle que leur organisation la présente.

Les pertes de productivité sont presque trois fois plus élevées parmi les travailleurs qui signalent une culture du milieu de travail extrêmement négative, comparativement à ceux qui font état d’une culture du milieu de travail fortement positive. Les premiers estiment que 23 % du temps de travail est perdu, alors que seuls 8 % du temps de travail des seconds est perdu.

Or, plus du tiers des travailleurs (38 %) constatent que la culture de leur milieu de travail est très différente de celle décrite par leur organisation. Cette seule distorsion a des conséquences. Ainsi, la santé mentale de ce groupe est inférieure de près de 15 points de celle des travailleurs qui observent que la culture de leur milieu de travail correspond à la description faite par leur organisation.

Trois travailleurs sur dix (30 %) ne croient pas que leur milieu de travail favorise l’inclusivité, ou ils n’en sont pas certains. Les répondants qui déclarent que leur milieu de travail ne favorise pas l’inclusivité ont un score de santé mentale (56,8) inférieur de 11 points à celui des répondants qui travaillent dans un milieu de travail inclusif.