Les travailleurs canadiens sont bien plus vigilants quant à leur santé, mais ils ne bénéficient pas toujours du soutien de leur employeur.

La pandémie a probablement joué un rôle dans l’intérêt grandissant que les travailleurs canadiens portent à leur santé.

Sept Canadiens sur dix (70 %) sont plus soucieux de leur santé qu’ils ne l’étaient au cours des dernières années, indique un rapport d’Environics pour la firme Dialogue.

Et les travailleurs s’attendent à ce que les employeurs répondent à cette préoccupation grandissante. Neuf employés sur dix (90 %) considèrent qu’il est important que les employeurs apportent leur soutien pour améliorer leur bien-être.

Pourtant, cette attente ne trouve pas de réponse évidente. La moitié des travailleurs observent que leur employeur prend des mesures dans ce sens.

Or, plus attentifs à leur santé, plus d’un travailleur sur trois affirme que sa santé physique, sa santé mentale et/ou sa situation financière s’est détériorée ou s’est considérablement détériorée au cours des deux dernières années.

Malgré cette évolution défavorable, 40 % des Canadiens n’ont jamais eu recours à leur programme d’aide aux employés (PAE). De plus, une personne sur trois constate l’insuffisance du soutien en santé mentale fourni par les régimes d’avantages sociaux.

La demande en matière de bien-être illustre cet écart entre les attentes des employés et le soutien offert par les employeurs. Neuf personnes sur dix affirment qu’il est important que les employeurs fournissent un soutien pour améliorer le bien-être… mais seule la moitié des Canadiens ont remarqué que les employeurs agissaient. 

Or, les travailleurs font face à des obstacles dans l’amélioration de leur bien-être.  Ils citent le manque de ressources financières (40 %) et le manque de temps (32 %) comme principaux freins.

Les employeurs pourraient davantage desservir les attentes des travailleurs, en offrant des formations plus poussées aux gestionnaires. Sept employés sur dix estiment que les gestionnaires n’ont pas été suffisamment formés ou qu’ils n’ont pas la formation nécessaire pour reconnaître et soutenir leurs besoins en matière de santé mentale.

Les trois-quarts des Canadiens (77 %) voient dans les soins virtuels l’avenir des soins de santé, par la centralisation des soutiens en santé physique et mentale.