Le lieu de travail est-il devenu l’endroit où les personnes vivent le plus de stress dans leur existence?

C’est bien ce qui semble être le cas si on se fie au sondage mené par la firme Westfield Health au Royaume-Uni.

Plus d’un quart des travailleurs (27 %) considèrent que leur emploi est plus stressant qu’une rupture amoureuse, rapporte Workplace Insight.

Ce constat rejoint les inquiétudes qui portent sur l’état de la santé mentale de la main d’oeuvre britannique. En moyenne, les travailleurs du Royaume-Uni prennent une semaine de congé en raison de problèmes de santé mentale, dans un pays où les deux tiers d’entre eux n’ont accès à aucun soutien en santé mentale. Ce sont ainsi 17,9 millions d’heures de travail qui ont été perdues en 2022 à cause de ces absences.

Et le phénomène s’amplifie. Plus de la moitié (51 %) des cas de maladie liée au travail sont causés par le stress, la dépression ou l’anxiété, alors que c’était nettement moins (40 %) en 2014.

« Les employeurs doivent être conscients des signes révélateurs de stress au travail au sein d’une organisation, afin de réduire l’impact négatif qu’il peut avoir sur l’entreprise », pointe Richard Holmes, directeur du bien-être chez Westfield Health.

« Les membres de l’équipe qui ont des difficultés à se concentrer, à oublier les délais ou à afficher des comportements inhabituels, peuvent constituer des indicateurs de stress. De plus, les employés qui prennent un nombre inhabituel de jours de congé, en particulier des cas soudains de congé annuel prolongé, peuvent également représenter un signe d’avertissement. »