La sécurité financière est un défi pesant pour bon nombre de Canadiens qui envisagent de fonder une famille, selon un sondage. 

Les défis financiers et émotionnels sont considérables au moment de songer à fonder une famille. Près de neuf personnes sur dix trouvent difficile de concilier les exigences émotionnelles et financières liées à la parentalité, selon un sondage de BMO.

Sept personnes sur dix de la génération Z (70 %) et de la génération Y (69 %) souhaitent avoir des enfants, mais craignent que cela nuise à leur sécurité financière, indique le sondage mené auprès de 2 501 adultes canadiens âgés de 18 ans et plus.

Ces craintes sont avérées, selon la moitié (53 %) des parents, qui admettent que le fait d’avoir des enfants a compromis leur sécurité financière.

D’ailleurs, alors que les futurs parents souhaitent avoir deux enfants, ce nombre passe à trois si les contraintes financières sont supprimées.

L’aspect financier n’est pas le seul être considéré : 81 % des Canadiens affirment que le fait d’être parent apporte joie et épanouissement dans leur vie.

Mais les inquiétudes financières s’ajoutent au poids émotionnel de la parentalité, en particulier parmi les jeunes générations. Plus de la moitié (55 %) des Canadiens se sentent régulièrement dépassés par les responsabilités financières de leur famille, un sentiment particulièrement prononcé chez la génération Z (72 %) et chez les milléniaux (72 %).

Des craintes apparaissent également sur la capacité à épargner à long terme. Près de neuf personnes sur dix (86 %) déclarent que les frais quotidiens liés à la garde des enfants, notamment la garderie, les programmes parascolaires et les fournitures scolaires, ont un impact négatif sur leur capacité à épargner pour des objectifs à long terme tels que les études supérieures ou l’accession à la propriété.

La plupart des répondants ont une opinion négative de leur santé financière, notamment en raison des préoccupations liées aux droits de douane, précise BMO.