Le coût financier des médicaments contre l’obésité pousse des assureurs américains à poser des limites contestables à leur prescription.

Aux États-Unis, des assureurs tentent de reprendre la maîtrise des coûts des médicaments à base de GLP-1, de type Ozempic ou Wegovy, en mettant fin précocement à la couverture.

De nombreuses études suggèrent que ces médicaments doivent être utilisés indéfiniment pour maintenir la perte de poids et les bénéfices pour la santé qui y sont liés. Mais avec un coût proche de 1 000 $US par mois, les régimes publics et privés peinent à faire face à la demande croissante pour les traitement à base de GLP-1, rapporte Medical Xpress.

Le service Medicaid de Caroline du Nord prévoit de mettre fin à la couverture des GLP-1 pour la perte de poids le 1ᵉʳ octobre 2025, soit un an après l’avoir mise en place. D’autres états envisagent de limiter la couverture aux cas d’obésité présentant les risques les plus élevés de complications. Et c’est sans compter que le premier budget fédéral de l’administration Trump prévoit de fortes diminutions de dépenses dans les programmes Medicaid.

D’autres juridictions se penchent également sur le coût financier de ces médicaments. Le Royaume-Uni recommande de limiter à deux ans l’utilisation de certains médicaments pour la perte de poids.

Cependant, des études ont montré les personnes reprennent généralement une quantité de poids importante dans l’année qui suit l’arrêt des médicaments GLP-1. Et de nombreux patients finissent par reprendre le traitement, après l’avoir arrêté.

Une alternative pourrait consister à couvrir les GLP-1 pour la perte de poids initiale, avant d’orienter les patients vers des options moins coûteuses comme des médicaments plus abordables ou des programmes de thérapie comportementale.