Une femme met de l'argent dans son tirelire
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La proportion de travailleurs canadiens victimes de stress financier est en recul cette année, selon un sondage de l’Institut nationale de la paie. 

Après des années de dégradation, la santé financière des travailleurs canadiens montre de premiers signes d’amélioration.

Le pourcentage des travailleurs victimes de stress financier a chuté, passant de 41 % en 2024 à 36 % en 2025, indique l’édition 2025 du sondage annuel de l’Institut national de la paie.

Cette baisse survient après quatre années consécutives d’augmentation de la proportion de travailleurs aux prises avec le stress financier.

Simultanément, le pourcentage de travailleurs à l’aise sur le plan financier s’est légèrement accru, passant de 28 à 30 %.

L’amélioration du bien-être financier des travailleurs canadiens semble être causée par un recours accru à l’épargne. En effet la moitié des répondants (51 %) disent d’avoir essayé d’épargner davantage cette année, alors que c’était le cas de quatre travailleurs sur dix un an plus tôt (42 %).

Le montant épargné peut aussi expliquer pourquoi certains travailleurs se sentent plus à l’aise. En effet, 29 % des répondants disent avoir épargné au moins 10 000 $ au cours de l’année écoulée, alors qu’ils n’étaient que 23 % un an auparavant.

Contrairement à d’autres études, le sondage n’observe pas de différence notable entre les générations quant au pourcentage de travailleurs souffrant de stress financier. Même les travailleurs de la génération Z épargnent en moyenne 11 % de leur salaire, soit davantage que ceux de toute autre génération.

« Il se peut que les taux d’épargne accrus que nous observons découlent de l’idée répandue dans les médias voulant que la santé financière des travailleurs se détériore », commente Peter Tzanetakis, président et chef de la direction de l’Institut national de la paie. « Face à l’incertitude liée à l’augmentation du coût de la vie ainsi qu’aux conséquences des droits de douane sur la sécurité de l’emploi et sur l’économie, l’épargne apparaît comme un moyen de se préparer aux défis à venir. »