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L’actif global des 300 plus grandes caisses de retraite du monde a augmenté de 7,8 % en 2024, pour atteindre une valeur totale de 24 400 milliards de dollars US, selon une étude du Thinking Ahead Institute de Willis Towers Watson. 

Les 300 plus grandes caisses de retraite du monde ont établi un nouveau record au 31 décembre 2024, en surpassant leur record précédent de 23 600 milliards de dollars US un an plus tôt.

L’étude de Willis Towers Watson porte à la fois sur les caisses de retraite à prestations déterminées, qui représentent 59,4 % des actifs, et celles à cotisations déterminées (27,7 %), ainsi que les fonds de réserve (12 %) et les fonds hybrides (0,9 %).

La moitié de 300 plus grandes caisses de retraite relèvent du secteur public ou de fonds souverains. C’est aussi la moitié de l’actif total de ces 300 institutions qui est détenue par des caisses de retraite nord-américaines.

Les 20 plus grandes caisses de retraite, représentant 42,4 % de l’ensemble des actifs des 300, ont investi 53,2 % de leurs actifs dans des actions, 28,8 % dans des titres à revenu fixe et 18 % dans des placements alternatifs et des liquidités.

Investissements RPC est la seule caisse de retraite canadienne à figurer dans ce top 20, préservant la septième place qu’elle occupe depuis plusieurs années.

Tout en haut du classement, le fonds souverain du gouvernement norvégien a pris la première place (1 768 milliards $US), devançant pour la première fois depuis vingt ans le fonds d’investissement des retraites du gouvernement japonais (1 646 milliards $US).

L’étude observe que la plus grande crainte des caisses de retraite à cotisations déterminées est que leurs membres ne soient pas sur la bonne voie pour obtenir un revenu de retraite adéquat. Ce sont 60 % de ces caisses de retraite qui affirment qu’il s’agit de leur plus grand défi au cours de la prochaine décennie.

« Les plus grandes caisses de retraite du monde naviguent dans un paysage de plus en plus complexe », commente Jessica Gao, directrice du Thinking Ahead Institute. « La volatilité macroéconomique, les changements géopolitiques et les risques de marché concentrés remodèlent les attentes de rendement. Le contexte actuel a mis à l’épreuve même des portefeuilles bien diversifiés, soulignant la difficulté de l’environnement d’investissement actuel. »