
Les jeunes travailleurs font face à des défis grandissants pour parvenir à boucler leur budget dans un contexte économique morose, tandis qu’ils sont appelés à soutenir financièrement les autres générations.
Les défis financiers des jeunes travailleurs atteignent un sommet de complexité, sans compter l’aspect émotionnel lié à ces enjeux.
Un membre sur cinq (22 %) de la génération Z compte sur le soutien financier de ses parents ou de ses grands-parents pour l’aider à assumer ses dépenses quotidiennes, notamment les dépenses de logement, selon un sondage mené par BMO du 10 juin au 17 juillet 2025 auprès d’un échantillon de 2 501 adultes âgés de 18 ans et plus.
Un sur six (16 %) de la génération Z compte sur un tel soutien financier pour financer ses études, tandis qu’un sur huit (13 %) en a besoin pour assumer les frais liés aux enfants, tels que les vêtements, les jouets, la nourriture, la garde d’enfants et les activités.
Les parents et les grands-parents se montre prêts à apporter une telle aide. Près de la moitié (45 %) des parents et des grands-parents canadiens prévoient fournir un soutien financier à leurs enfants adultes ou à leurs petits-enfants au cours de la prochaine année.
D’ailleurs, la grande majorité des Canadiens (88 %) affirme que les perspectives économiques actuels font que les parents doivent se préoccuper de l’avenir économique de leurs enfants, alors que le taux de chômage des 15 à 24 ans a bondi à 14,5 % au mois d’août. C’est le double de la moyenne de la population (7,1 %).
Le soutien n’est pas destiné uniquement aux enfants. De nombreux Canadiens (37 %) sont aussi responsables du bien-être financier et émotionnel de leurs parents ou beaux-parents vieillissants. 15 % d’entre eux élèvent également des enfants.
Et une majorité des Canadiens s’inquiètent sur ce qui les attend. Plus de la moitié (52 %) des Canadiens s’attendent à ce que leurs enfants aident leurs parents à subvenir à leurs besoins pendant leur retraite, mais 78 % s’inquiètent de leur propre capacité à épargner en vue de cette étape importante.
Là encore, les plus jeunes générations de travailleurs font face à des défis imposants. La génération Z (51 %) et la génération Y (48 %) sont plus susceptibles que toute autre génération de gérer les aspects financiers et émotionnels liés aux soins prodigués à leurs parents vieillissants, souvent tout en élevant leurs propres enfants et en gérant leurs propres finances.