Les promoteurs se sentent limités dans leur capacité à mesurer la performance de leur régime d’assurance médicaments, selon le sondage sur l’assurance médicaments de Benefits Canada.

Les promoteurs espèrent que leur régime d’assurance médicaments génère des résultats positifs pour la santé des participants, mais ils considèrent ne pas être en mesure d’évaluer cette performance.

En effet, un promoteur sur neuf (11 %) déclare connaître très bien les résultats en matière de santé qui découlent du régime d’assurance médicaments de son organisation, indique le sondage 2025 sur l’assurance médicaments de Benefits Canada.

La moitié des promoteurs (54 %) indiquent qu’ils sont un peu au courant, tandis que le tiers des promoteurs (35 %) disent qu’ils ne sont pas au courant des résultats.

Pourtant, les promoteurs de régime peuvent tirer des conclusions à partir des coûts liés à l’invalidité et à partir des taux d’absence, souligne le rapport.

Les promoteurs sont tout à fait conscients que les décisions prises dans le cadre de leur régime de couvrir ou non un médicament d’ordonnance ont une incidence sur la santé des participants au régime ou de leur famille. Près de la moitié (47 %) croient que ces décisions ont une incidence extrême, alors que 30 % disent qu’elles ont une certaine incidence. Ils ne sont que  7 % à considérer qu’elles n’ont que peu ou pas d’incidence.

La quasi totalité des promoteurs (95 %) disent avoir reçu des analyses de leur compagnie d’assurance, de leur fournisseur de régime ou de leur conseiller en avantages sociaux pour comprendre les tendances des demandes de règlement pour des médicaments. Plus de la moitié (58 %) disent recevoir ces données régulièrement.

Plus de huit promoteurs sur dix (84 %) déclarent  recevoir des analyses pour déterminer les principaux problèmes de santé de leur effectif et mieux comprendre l’utilisation de leur régime d’assurance médicaments.

Une communication de renseignements plus régulière de la part des assureurs serait utile pour anticiper la hausse des coûts, plutôt que de découvrir au moment du renouvellement qu’il y a eu une vague de demandes de règlement entraînant une augmentation des primes, préconise le rapport.