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Les décisions des employeurs canadiens en matière d’avantages sociaux dépendent avant tout des enjeux de l’attraction et de la fidélisation des employés, selon un nouveau sondage. 

Les employeurs canadiens ont fort à faire pour conserver leur main d’oeuvre et attirer celle dont ils ont besoin.

En 2022, deux employeurs sur cinq (40 %) ont observé un taux de roulement plus élevé que prévu, indique le rapport sur le bien-être organisationnel de la firme Gallagher.

Dans le détail, plus du tiers des employeurs (36 %) ont eu un taux de roulement de 15 % et plus. Un employeur sur onze (9 %) ont même eu un taux de roulement de 30 % et plus.

Les employeurs canadiens tentent de répondre à cet enjeu en revoyant leurs avantages sociaux.

En effet, les employeurs considèrent que l’attraction (64 %) et la rétention (57 %) comme les plus grands défis qui affectent leurs décisions en matière d’avantages sociaux. Ces deux score sont augmenté de cinq points en 2022.

Ainsi, la moitié (47 %) des employeurs ont modifié leur régime d’avantages sociaux au cours de l’année 2022. Les principales modifications ont été le soutien au bien-être émotionnel (74 %), les aspects financiers (38 %), physiques (36 %) et professionnels (35 %).

Désormais, les trois quarts des employeurs (76 %) permettent le travail à distance, alors qu’ils étaient 52 % en 2021.

Le facteur le plus décisif en matière de roulement du personnel demeure la rémunération, selon 60 % des employeurs interrogés. Les autres facteurs importants sont l’épuisement du personnel ou l’équilibre entre le travail et la vie personnelle (22 %) et la retraite (21 %).

D’ailleurs, près de sept employeurs canadiens sur dix (69 %) disent avoir amélioré leurs salaires de base pour atteindre leurs objectifs de fidélisation et de recrutement, tandis que 29 % affirment avoir augmenté leur rémunération variable et leurs primes.