Les budgets moyens de hausses salariales pour 2024 tendent à se maintenir.

L’inflation ne semble pas freiner les intentions des employeurs en matière d’augmentations salariales, selon la dernière enquête éclair de Normandin Beaudry.

Les budgets moyens au Canada – excluant les gels – restent alignés avec les prévisions initiales, soit une hausse moyenne de 3,6 %. Il en est de même au Québec, où la prévision de 3,7 % demeure inchangée.

Il y a un an, les employeurs avaient révisé à la hausse (+0,4 %) leurs projections d’augmentations salariales.

Cette année, il est notable de constater qu’au Québec, lorsqu’un budget supplémentaire est prévu, celui-ci a été nettement réduit par rapport aux prévisions de l’été. Les organisations concernées prévoyaient un budget supplémentaire de 1,5 % cet été, alors qu’il ne reste plus que 1,1 % dans le budget révisé de l’automne.

Ce sont 41 % des organisations qui ont modifié leur budget de hausses salariales. La plupart d’entre elles (56 %) l’ont révisé à la baisse. La première motivation pour réduire leur prévisions a été la nécessité de réduire les coûts (68 %), devant le fait d’avoir apporté des augmentations significatives au cours des dernières années (30 %).

Quand elles cherchent d’autres stratégies, les organisations préfèrent avant tout miser sur la compétitivité de leur programme de rémunération globale (70 %), miser sur l’écoute et la communication avec leurs employés (51 %), et réviser leur plan d’avantages sociaux ou d’épargne-retraite pour répondre aux besoins de leur personnel (36 %).