Les entreprises privées syndiquées dépensent davantage en avantages sociaux et pour les régimes de retraite, que l’administration québécoise.

Le secteur privé syndiqué débourse 26,9 % du salaire en avantages sociaux, alors que l’administration provinciale verse 26,3 %, constate l’étude Rémunération des salariés – État et évolution comparés de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Le secteur privé non syndiqué est le moins bien loti. Les entreprises de ce secteur dépensent 21,7 % du salaire en avantages sociaux.

L’administration municipale est la plus généreuse, avec 34,6 % du salaire payé en avantages sociaux.

L’ISQ observe des écarts comparables quant aux dépenses effectuées pour les régimes de retraite. Les entreprises privées syndiquées déboursent 8,4 % du salaire à cet effet. L’administration québécoise en fait moins, en dépensant 7,7 % du salaire.

Là aussi, le secteur privé non syndiqué est à la traîne, avec 5,1 % du salaire versé en régimes de retraite.

De même, l’administration municipale offre 15,7 % du salaire en régimes de retraite.

Le total versé, en avantages sociaux et régimes de retraite, par l’administration municipale dépasse donc la moitié du salaire (50,3 %), loin devant le secteur privé syndiqué (35,3 %), l’administration québécoise (34,0 %), et encore bien plus loin devant le secteur privé non syndiqué (26,8 %).