Fidelity Investments Canada a lancé de son nouvel indice, l’Indice de retraite Fidelity, qui mesure le degré de preparation financière des ménages canadiens en vue de la retraite. D’après l’étude effectuée, à leur retraite, les ménages canadiens disposeront seulement de 50 % de leur revenu antérieur à la retraite projeté.

« L’Indice de retraite Fidelity représente la nouvelle norme absolue qui permet aux Canadiens de mesurer leur degré de préparation à la retraite, déclare Peter Drake, vice-président, Retraite et recherches économiques. Il fournit une réponse claire et nette à la question que tous les Canadiens se posent lorsqu’ils songent à leur retraite : "Aurai-je suffisamment d’argent? »

L’Indice de retraite Fidelity analyse la situation financière des ménages canadiens au sens large du terme, compte tenu de leurs régimes d’épargne personnels et de ceux de leur employeur, de la croissance prévue de leur actif, de leur épargne future, des sources de revenu gouvernementales et des prestations de retraite prévues, de leur horizon de retraite et de leur longévité.

Une étude publiée par Fidelity plus tôt cette année faisait état d’une nouvelle donnée de référence en matière de revenu de retraite. L’étude a conclu que toute personne désireuse de maintenir le même niveau de vie une fois à la retraite devrait songer à remplacer 80 % environ du revenu gagné avant la retraite. Les résultats obtenus par l’indice révèlent clairement l’écart qui existe entre le pourcentage de référence cible et la situation actuelle des Canadiens.

Qu’est-ce que cela signifie pour les Canadiens?
« Bon nombre de retraités n’ont pas l’intention de diminuer leur style de vie à la retraite, ajoute M. Drake. Au contraire, les Canadiens prennent leur retraite plus tôt, vivent plus longtemps et sont plus actifs que jamais. Malheureusement, un taux de remplacement du revenu de 50 % révèle que la plupart des Canadiens ne sont pas prêts, sur le plan financier, à vivre la vie bien remplie qu’ils imaginent une fois à la retraite."

Plus que jamais, il revient à chacun de porter la responsabilité de financer sa propre retraite. Outre l’épargne qu’ils se sont constituée, leur régime de retraite et les prestations de l’Etat qui leur seront versées, la majorité des Canadiens(59 %)ont l’intention de travailler au moins à temps partiel à la retraite. Ils sont également 26 % à prévoir utiliser le produit de la vente de leur maison et 28 % à compter sur un héritage.

Néanmoins, le manque d’épargne pourrait se traduire, pour certains retraités, par l’obligation de revoir leurs attentes à la baisse. Certains Canadiens sont déjà bien conscients de cette situation, puisque 36 % d’entre eux pensent que le revenu de retraite qu’ils prévoient ne sera pas suffisant pour leur permettre de conserver le style de vie qu’ils avaient avant la retraite.

Regard sur le Canada et le reste du monde
Outre les résultats applicables à l’échelle canadienne, l’indice mesure le degré de préparation à la retraite des ménages actifs dans les diverses régions du pays. Et les résultats ont révélé des écarts pour le moins intéressants : le Québec a obtenu l’indice le plus élevé(53 %)et l’Alberta l’indice le moins élevé du pays(45 %). Les autres régions incluent le Canada Atlantique(52 %), l’Ontario(50 %), le Manitoba et la Saskatchewan(52 %)ainsi que la Colombie-Britannique(47 %).

L’indice global de 50 % obtenu à l’échelle nationale montre que les Canadiens sont en retard par rapport à d’autres pays au chapitre de leur préparation à la retraite. Des études similaires effectuées par Fidelity font ressortir que les Américains(58 %)et les Allemands(56 %)sont mieux préparés que les Canadiens. Les résultats de l’indice pour le Royaume-Uni et le Japon sont de 50 % et de 47 %, respectivement.