La crise financière a forcé les promoteurs de régimes à prestations déterminées et à cotisations déterminées à modifier leur couverture de la retraite et la conception des régimes, selon une récente étude réalisée auprès des promoteurs de régimes des États-Unis par l’International Foundation of Employee Benefit Plans.

Selon l’étude intitulée, Pension Plans: Impact of the Financial Crisis, May 2009 Update :

· 42 % des promoteurs de régimes à prestations déterminées ont modifié la répartition stratégique de l’actif : ils ont augmenté la proportion des placements à revenu fixe, réduit celle des actions américaines et accru celle des placements non traditionnels;

· 27 % des promoteurs de régimes à prestations déterminées ont supprimé purement et simplement les prestations de retraite pour tous les employés ou certains d’entre eux et 21 % n’acceptent pas de nouveaux participants;

· 13 % des promoteurs de régimes à cotisations déterminées ont modifié leur offre de produits de placement en raison de la crise; ils ont multiplié les choix de placements à faible risque, augmenté la diversification, ajouté des fonds à horizon de retraite (date d’échéance) ou des fonds du marché monétaire et multiplié les options garanties par le gouvernement;

· 16 % des promoteurs de régimes à cotisations déterminées ont réduit ou supprimé les cotisations complémentaires versées par l’employeur en raison de la situation économique. La crise actuelle semble aussi avoir une grande incidence sur les efforts que font les employés afin d’économiser pour leur retraite :

· 44 % des promoteurs de régimes à cotisations déterminées ont déclaré une diminution du montant total des cotisations des participants;

· 40 % des promoteurs de régimes à cotisations déterminées ont déclaré une augmentation du nombre de participants ayant cessé toute cotisation;

· 42 % des promoteurs de régimes à cotisations déterminées ont déclaré une augmentation du nombre de participants qui font des retraits en raison de difficultés et 40 % ont déclaré une augmentation du nombre de participants qui puisent dans des comptes destinés à la retraite.

Les promoteurs de régimes constatent une réduction de la sécurité de l’emploi, qui devient la principale préoccupation de leurs employés compte tenu de la crise actuelle, alors que, il y a six mois, la sécurité de l’emploi arrivait en quatrième position et la retraite différée figurait en tête de liste.

Enfin, toujours selon l’étude, la vision des employés de la gravité de la crise diffère selon que ceux-ci participent à un régime à cotisations déterminées ou à prestations déterminées. Les promoteurs de régimes à cotisations déterminées sont plus de deux fois plus susceptibles que les promoteurs de régimes à prestations déterminées de penser qu’une majorité de leurs participants voient l’incidence de la crise à long terme comme étant grave.