Le Conseil du régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (Teachers) s’attend à voir davantage de diversité de genre parmi les conseils d’administration des sociétés cotées en bourse.
Teachers vient de terminer la révision annuelle de ses Principes de vote par procuration, en rehaussant son exigence de diversité de genre parmi les conseils d’administration.
Depuis dix ans, le régime de retraite des enseignants de l’Ontario fixait à 30 % le minimum d’administrateurs s’identifiant comme des femmes, au sein des conseils d’administration.
Or, Teachers constate que, dans la plupart des marchés développés dans lesquels il investit, la diversité de genre dépasse en moyenne les 30 %. Et certains pays imposent une représentation féminine minimale de 40 % au sein des conseils d’administration, souligne le régime de retraite, en citant la France, l’Italie et la Norvège.
« Bien que nous considérions toujours l’objectif de 30 % comme étant valable, nous relevons ce seuil pour inciter les sociétés ouvertes dans les marchés développés à continuer de s’améliorer, puisque nous nous efforçons tous d’avoir des conseils véritablement diversifiés et représentatifs », explique Anna Murray, directrice supérieure et chef mondiale de l’investissement durable, par communiqué. « Nous croyons qu’une plus grande diversité est essentielle à l’efficacité des conseils d’administration et qu’elle procure un meilleur rendement de même qu’une valeur à long terme aux actionnaires. »
Par ailleurs, Teachers encourage les sociétés à effectuer une différence entre la divulgation du genre et d’autres formes de diversité. Les sociétés devraient tenir compte des administrateurs qui se déclarent volontairement comme non binaires. Elles devraient divulguer leurs objectifs visant augmenter le nombre d’administrateurs qui disent appartenir à un groupe sous-représenté. Ces objectifs devraient être reliés à des échéances, précise le régime de retraite.