Au Canada, les femmes et les hommes arrivent à la retraite avec des niveaux de patrimoine très différents.

À l’écart salarial entre les femmes et les hommes, s’ajoute un déséquilibre important en matière de richesse détenue, au moment du départ à la retraite.

Les femmes canadiennes prennent leur retraite avec un patrimoine qui représente en moyenne 78 % de celui détenu par les hommes au même moment, indique un rapport de la firme de conseil en assurance WTW.

Au niveau mondial, les femmes détiennent en moyenne 74 % du patrimoine des hommes. Ce pourcentage varie entre 60 % à 90 % parmi les 39 pays qui ont fait l’objet de l’analyse.

Cette différence de richesse est principalement due à l’écart de rémunération entre les sexes, et aux interruptions de carrière professionnelle des femmes, notamment en raison de la maternité.

Du point de vue mondial, l’écart de rémunération entre les sexes est plus important pour les femmes occupant des postes de direction. L’écart de richesse est aussi plus important dans cette catégorie. Ces femmes se retrouvent avec un écart de patrimoine bien plus important que la moyenne, au moment de prendre leur retraite. Elles ne détiennent que l’équivalent de 62 % de la richesse des hommes qui ont occupé des postes de direction. Les familles ayant occupé les emplois les moins rémunérés se retrouvent au début de la retraite avec un patrimoine équivalent à 89 % de celui des hommes ayant travaillé dans des emplois de première ligne.

« Il est impératif que les analyses relatives à la diversité, à l’équité et à l’inclusion des sexes soient élargies afin d’examiner la richesse économique à la fin de la carrière professionnelle des femmes », soutient Manjit Basi, directeur principal, Solutions intégrées et globales, WTW, par communiqué. « La rémunération est un facteur fondamental qui sous-tend l’écart de richesse entre les sexes, et si le fait de s’attaquer à l’écart de rémunération entre les sexes permettra de combler partiellement l’écart de richesse, cela ne l’éliminera pas entièrement. »