Environ 52 % des travailleurs autochtones ont régulièrement l’impression de devoir se préparer à être victimes de préjugés, tandis qu’environ 61 % d’entre eux affirment ne pas se sentir en sécurité sur le plan psychologique au travail, selon les résultats d’un nouveau sondage.

L’étude réalisée pour Catalyst Canada, un organisme qui soutient l’équité des milieux de travail, a interrogé 86 travailleurs autochtones au Canada qui occupent des postes de hauts dirigeants, de cadres ou de non-cadres.

Ses résultats montrent qu’une majorité d’entre eux font l’expérience d’une «charge émotionnelle», associée au fait de se sentir sur ses gardes en raison de sa race, de son origine ethnique ou de son sexe, et d’en subir les effets sur la santé, le bien-être et la capacité d’exceller dans son travail.

Catalyst a précisé que 67 % des femmes et 38 % des hommes interrogés pour son enquête ont affirmé être «sur leurs gardes» à l’égard des préjugés.

Selon les résultats de l’enquête, seulement quatre travailleurs autochtones sur dix estimaient pouvoir faire des erreurs ou prendre des risques sans être pénalisés.

Les peuples autochtones représentent 4,9 % de la population canadienne totale, mais Catalyst affirme que les résultats de son enquête indiquent que plus de travail doit être fait pour favoriser la sécurité psychologique des travailleurs autochtones.