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Pour les pères qui travaillent, trouver un équilibre entre les longues soirées au bureau et les nuits blanches dans la chambre de bébé peut être difficile, selon les résultats du récent sondage Workopolis sur les pères au travail. Ce sondage, mené auprès de pères actifs sur le marché du travail, portait sur les défis que doivent relever tant les mères que les pères conciliant travail et famille. Il révèle que les pères ont l’impression qu’il est plus difficile pour eux de s’absenter du travail pour s’occuper des enfants ou à prendre un congé parental. De plus, un père sur cinq (21 %) admet que le temps passé loin de la famille est sa principale préoccupation et estime que les engagements vis-à-vis son travail lui font rater de précieux moments en famille.
« Les femmes ne sont plus seules à tenter de concilier travail et famille », affirme Bruno Gendron, vice-président, région de l’Est du Canada pour Workopolis et père de deux enfants. « Les pères ne veulent plus arriver à la maison juste à temps pour embrasser les enfants à l’heure du coucher. Ils veulent être présents aux repas et à l’heure du bain, raconter une histoire et ensuite les embrasser et leur souhaiter bonne nuit. Les employeurs doivent être conscients des défis auxquels font face les pères et mettre en place des mesures qui leur permettront de réussir à la fois leur vie professionnelle et leur vie familiale. »
Pour les pères qui travaillent, trouver du temps pour les tâches domestiques et arriver à mettre un terme à la journée de travail constitue un véritable défi. En effet, pour 15 % et 11 % des répondants respectivement, il s’agit des difficultés les plus importantes dans leur rôle de père. Comme on pouvait s’y attendre, ceux qui disposent d’un revenu plus élevé éprouvent davantage de difficulté à décrocher à la fin de la journée. C’est le défi principal de près d’un père sur cinq (16 %) dont le revenu familial s’élève à 100 000 $ ou plus.
Ne t’inquiète pas, chérie, je m’occupe de tout
Si certains pères se débattent pour concilier travail et famille, 40 % des pères au travail déclarent que « tout est gérable, il n’y a aucun problème ». Cette affirmation contraste nettement avec ce que rapportent les mères actives sur le marché du travail. Selon le sondage Workopolis 2007 réalisé à l’occasion de la fête des Mères(*), seulement cinq pour cent des mères sur le marché du travail n’ont pas de difficulté à jongler avec leurs obligations professionnelles et familiales.
– Les pères du Québec se démarquent nettement lorsqu’il est question de tout gérer : plus de la moitié (54 %) affirment n’avoir aucun mal à tout concilier, et seulement trois pour cent se disent préoccupés par le temps passé loin de leur famille.
– Trouver du temps pour les tâches domestiques constitue la principale préoccupation de près du quart (23 %) des pères au travail de l’Ouest canadien, ce qui correspond davantage au défi que les mères au travail disent devoir relever.