Moins d’un tiers de la génération X américaine croit qu’elle sera en mesure de prendre sa retraite et d’arrêter de travailler complètement, selon un sondage réalisé auprès de plus de 1 000 travailleurs âgés de 27 à 42 ans par Scottrade and BetterInvesting.

Selon le rapport de Management Issues, la génération X fait face à de lourdes responsabilités financières : faire vivre une population croissante de parents vieillissants et les représentants de la génération suivante, la génération Y, criblés de dettes.

Voici les résultats de l’enquête.
• Plus de quatre travailleurs sur 10 issus de la génération X sont convaincus qu’ils n’auront jamais les moyens de prendre complètement leur retraite alors que plus du quart n’est pas même certain de sa capacité à jamais pouvoir prendre sa retraite.

• Quatre personnes sur 10 économisent plus aujourd’hui parce qu’elles ne sont pas certaines
de pouvoir compter sur la sécurité sociale même si neuf sur 10 pensent qu’elles mériteraient l’aide
de l’État au moment où elles vont prendre leur retraite.

• Environ 25 % ne sont pas certains de la somme qu’ils devraient économiser en prévision de leur retraite.

• Quatre personnes sur 10 ont reconnu avoir mis moins de 25 000 $ de côté pour leur retraite alors qu’un cinquième n’avait aucune idée de la somme déjà économisée et une proportion similaire n’avait pas encore commencé à épargner.

« Cette étude indique que les représentants de la génération X sont le groupe exposé au plus haut niveau de stress financier à l’heure actuelle, explique Chris Moloney, responsable du marketing chez Scottrade. La génération X se trouve au carrefour de plusieurs éléments qui constituent la recette parfaite pour une véritable catastrophe au chapitre des retraites, à savoir attentes élevées, faible niveau d’épargne et inquiétudes massives quant à l’avenir de la sécurité sociale », ajoute M. Moloney.

« Ces chiffres indiquent à quel point il est important pour les Canadiens de commencer à planifier tôt leur retraite et à épargner à cette fin, au moment où l’effet des intérêts composés est le plus grand, commente Normand Gendron, actuaire en chef chez Buck. Le problème est plus grave encore pour ceux qui ne sont pas inscrits à un régime de retraite financé par l’employeur (surtout quand il s’agit de régimes de retraite à prestations déterminées) mais les Canadiens doivent avoir une idée plus claire de la somme dont ils auront besoin pour s’assurer un revenu de retraite décent. »