
Qui l’eût cru? Malgré que des décennies séparent les jeunes Canadiens des baby-boomers, il semblerait que certaines attitudes des deux groupes d’âge en ce qui concerne la retraite et l’établissement des priorités financières sont étonnamment analogues, selon un récent sondage de RBC sur les REER.
La grande majorité des Canadiens de 18 à 34 ans et de 55 à 69 ans estiment peu attrayante la perspective que leur famille doive prendre la relève pour assurer leur soutien financier à la retraite advenant le cas où ils épuiseraient leurs économies de leur vivant (82 % et 91 %, respectivement). De même, une importante majorité dans les deux groupes d’âge (78 % et 72 %) éprouve de la difficulté à concilier les priorités immédiates tout en épargnant pour des objectifs plus éloignés ou pour la retraite, d’autre part.
Ces deux générations diffèrent toutefois en ce qui a trait à la planification financière. On remarque que six jeunes Canadiens sur dix n’ont pas de plan financier comparativement à un nombre à peu près équivalent de Canadiens plus âgés qui ont un tel plan (59 %). Des deux groupes d’âge ayant un plan, 40 % des jeunes Canadiens ne l’ont pas consigné sur papier, comparativement à 21 % des baby-boomers. Plus de la moitié (52 %) des baby-boomers, mais un peu plus du quart (28 %) seulement des jeunes Canadiens, ont indiqué avoir un plan écrit.
La planification financière représente une priorité pour tous les groupes d’âge. Toutefois, alors que 43 % des jeunes Canadiens détiennent maintenant un REER, ce pourcentage est encore loin d’égaler celui des baby-boomers (69 %). De plus, 16 % seulement des jeunes Canadiens détenant un REER prévoient cotiser le montant maximal à leur REER d’ici la date limite du 29 février 2012 ; ce pourcentage est pratiquement le double (31 %) pour les Canadiens plus âgés.