Selon un nouveau sondage, bon nombre de sociétés devraient probablement faire des pieds et des mains pour trouver un remplaçant à leur chef de la direction financière si ce dernier quittait inopinément l’entreprise.

Parmi les cadres questionnés, sept sur dix ont déclaré ne pas avoir désigné leur successeur, et 72 % d’entre eux ont avoué avoir omis de le faire pour la principale raison qu’ils n’ont pas l’intention, dans un avenir proche, de quitter la société pour laquelle ils travaillent actuellement.

Le sondage, élaboré par Robert Half Management Resources, a été mené par un cabinet de recherche indépendant et comprend les réponses de 270 chefs de la direction financière de sociétés canadiennes comptant 20 employés ou plus.

David King, président de la division canadienne de Robert Half Management Resources, estime qu’en raison du nombre croissant de baby-boomers qui approchent de la retraite, il est de plus en plus important que les sociétés élaborent une stratégie pour désigner et perfectionner leurs prochains dirigeants. « Il n’est jamais trop tôt pour établir un plan de relève. Le perfectionnement des nouveaux dirigeants et la promotion en interne permettront aux sociétés de retenir les meilleurs talents tout en assurant une transition en douceur », dit-il.