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De nombreux employeurs canadiens indiquent que maintenir leurs salaires à un niveau concurrentiel s’avère problématique et qu’ils envisagent des solutions plus rentables pour attirer et retenir leurs employés. C’est l’un des faits saillants de la 29e enquête annuelle sur les augmentations de salaire au Canada menée par Hewitt & Associés.
La recherche précise que les solutions de rechange aux augmentations prodigieuses des salaires de base comprennent des stratégies de rémunération au rendement, ainsi que des démarches pour s’assurer que les employés connaissent la valeur réelle de l’ensemble des éléments inclus dans leur programme de rémunération, notamment les avantages sociaux. À l’heure actuelle, 80 % des organisations offrent des programmes de rémunération variable.
D’autre part, Hewitt & Associés rapporte qu’à l’échelle du Canada, les organisations projettent des augmentations au salaire de base de 3,8 % en 2008. En moyenne, le salaire de base a augmenté de ce même pourcentage cette année, comparativement à 3,6 % en 2006. Ces données reflètent les augmentations salariales réelles et prévues aux États-Unis, selon l’étude.
Pratiquement aucune organisation canadienne n’a appliqué de gel salarial en 2007, et aucune ne prévoit cette mesure en 2008. En 2007, les taux des augmentations salariales ont varié de 3,7 % à Vancouver, à 3,4 % à Montréal et à 3,3 % à Toronto.
Cette année, les augmentations salariales moyennes consenties dans l’ensemble des industries ont varié de 3,2 % pour les employés syndiqués à 4,1 % pour les cadres. Les augmentations projetées pour 2008 s’échelonnent de 3,1 % pour les employés syndiqués à 4 pour cent pour les cadres.
Les hausses salariales les plus marquées ont été relevées dans le secteur de l’énergie, de 6 %, en moyenne. Le secteur public, la construction et l’ingénierie et l’aérospatiale ont aussi affiché des augmentations supérieures à la moyenne canadienne.
Les industries où l’on prévoit les augmentations de salaire les plus faibles en 2008 comprennent l’automobile, l’hôtellerie et la restauration, l’imprimerie, les produits forestiers et celle des papetiers et de l’emballage.