Les effets de la crise financière sur les régimes d'épargne-retraite des travailleurs âgés et sur les inquiétudes des jeunes persistent, selon un nouveau sondage, réalisé auprès de Canadiens âgés de 18 à 25 ans.

Un sondage Angus Reid, réalisé pour RSM Richter, révèle que 70 % des répondants s'inquiètent de perdre des occasions d'obtenir des postes de responsabilité compte tenu du fait que leurs collègues plus âgés retardent leur départ à la retraite.

Le sondage confirme également que les jeunes employés veulent de jeunes dirigeants et qu'ils valorisent davantage la vision par rapport à l'expérience et au charisme.

« La crise économique a compliqué la situation », indique Robert Kofman, coassocié directeur général de RSM Richter à Toronto. « Les directeurs astucieux doivent demeurer à l'écoute et déployer beaucoup d'efforts pour s'assurer que l'âge ne constitue jamais un obstacle aux occasions d'obtenir des postes de direction. »

Jeunes employés demandent jeunes dirigeants
Lorsqu'on leur a demandé d'indiquer l'âge idéal d'un dirigeant, 93 % des répondants ont répondu une tranche d'âge de moins de 50 ans. De ce pourcentage, 64 % préfèrent un dirigeant âgé de 40 ans et moins. En somme, 54 % considèrent l'âge comme un critère important lorsqu'il s'agit de diriger une entreprise, les hommes (57 %) lui accordant plus d'importance que les femmes (51 %).

À l'échelle du pays, 40 % des jeunes adultes estiment que la vision constitue la plus importante qualité qu'un dirigeant d'entreprise doit avoir. Par ailleurs, alors que 33 % des répondants privilégient avant tout l'expérience, 21 % souhaitent que leur dirigeant dégage du charisme.

Les résidants du Québec étaient nettement plus nombreux que les autres à valoriser le charisme (27 %), tandis que l'expérience s'avérait particulièrement importante aux yeux des Canadiens des provinces de l'Atlantique, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.