Une étude de Statistique Canada nous apprend qu’un travailleur sur quatre n’a pas accès à au moins un avantage social au Canada. Les femmes, les jeunes travailleurs et les personnes ayant un niveau de scolarité inférieur à un diplôme d’études secondaires étaient moins susceptibles d’avoir accès à des avantages sociaux.

Néanmoins, en 2005, un plus haut pourcentage de travailleurs avaient accès à au moins un avantage sociaux par rapport à 1999. Les avantages sociaux les plus populaires étaient les avantages liés à la santé, soit le régime d’assurance vie/invalidité, offert à 59,0% des employés, le régime de soins dentaires, offert à 56,1% et le régime d’assurance-maladie complémentaire, offert à 51,3% d’entre eux.

Parmi les groupes professionnels, 4employés sur 10travaillant dans le domaine de la commercialisation et des ventes recevaient des avantages sociaux, comparativement à 9professionnels sur 10, soit le groupe bénéficiant du taux de protection le plus élevé.

Les travailleurs syndiqués ou occupant un poste régi par une convention collective étaient plus susceptibles de recevoir des avantages sociaux, tout comme les travailleurs à temps plein. En général, à mesure que les gains augmentaient, la probabilité de bénéficier d’avantages sociaux s’accroissait.

Les travailleurs de l’industrie du commerce de détail et des services aux consommateurs étaient les moins susceptibles d’avoir accès à des avantages sociaux (54,6%). Dans le secteur de la finance et des assurances, plus de90% des travailleurs avaient accès à ce genre d’avantages, soit le taux le plus élevé de toutes les industries.

Les vacances payées
En 2005, 85,7% des travailleurs avaient droit à des vacances payées, et 87,4% les ont prises. Les travailleurs syndiqués ou régis par une convention collective ont pris plus de jours de vacances payées que leurs homologues qui n’étaient pas syndiqués ni régis par une convention collective.

Les programmes de soutien personnel et familial, tels que les garderies, les services d’aide aux personnes âgées, les services d’aide aux employés et les services de loisirs et de conditionnement physique, n’étaient pas aussi répandus que les autres types d’avantages sociaux. Au cours de la période allant de 2001 à 2005, seulement un tiers des travailleurs avaient accès à ces programmes.

Près de 4milieux de travail sur10offrent une rémunération liée au rendement
Dans leur régime de rémunération, de nombreux milieux de travail versent une rémunération liée au rendement qui prend la forme de mesures incitatives individuelles, collectives ou organisationnelles.

Près du quart (24,4%) des milieux de travail offraient des mesures incitatives qui récompensaient les personnes en fonction de leurs résultats ou de leur rendement en 2005, en baisse par rapport à 31,0% en 1999. Les mesures incitatives collectives étaient offertes par 9,3% des milieux de travail, en hausse de 1,3point de pourcentage par rapport à 1999.

En 1999, 9,7% des travailleurs employés par des milieux de travail à but lucratif cotisaient à un régime d’actionnariat privilégié. En 2005, ce pourcentage avait diminué pour s’établir à 7,1%. Au cours de la même période, la proportion offrant un régime de participation aux bénéfices est passée de 8,1% en 1999 à 9,1% en 2005.