Les générations de personnes près de la retraite (40-60 ans) et de nouveaux retraités (60-69 ans) à l’échelle mondiale aimeraient mieux laisser en héritage leur conception de la vie plutôt que de l’argent ou des biens, selon les résultats d’une étude mondiale publiée par HSBC Assurances.
La quatrième étude annuelle de HSBC Assurances, L’Avenir des retraites, réalisée à nouveau en collaboration avec l’Institute of Ageing de l’Université d’Oxford, auprès de 21 000 personnes dans 21 pays, est la plus importante du genre dans le monde.
Moins de 10 % des participants à l’étude à l’échelle mondiale désirent laisser de l’argent à leurs héritiers. En revanche, 60 % des participants veulent laisser leur conception de la vie en héritage. Ce désir de transmettre des valeurs humaines plutôt que de l’argent ou des biens est exprimé sur tous les continents.
Selon Stephen Green, président du conseil du Groupe HSBC : « D’après l’étude, les participants désirent être davantage en contrôle de leur propre sécurité financière et reconnaissent qu’il faut faire preuve de pragmatisme pour assurer financièrement leurs vieux jours. »
Une génération mal préparée à la retraite
D’après le rapport, seule une faible proportion des participants sont bien préparés pour la retraite, et ils proviennent essentiellement de l’Amérique du Nord et de l’Europe.
De nombreuses personnes près de la retraite qui, malgré leur optimisme et leur esprit pratique, risquent de ne pas pouvoir répondre à leurs besoins à la retraite. Ces personnes pourraient ne pouvoir compter que sur une aide gouvernementale restreinte, des revenus modestes et un faible soutien de leur famille. Plusieurs d’entre elles se demandent même sérieusement si elles ne devraient pas travailler plus longtemps.
Dans l’ensemble, une génération complète de personnes près de la retraite sont mal préparées.
- Dans la plupart des économies en transition, de 50 à 80 % des participants craignent de ne pas avoir assez d’argent à la retraite. Plus les participants sont âgés, moins ce nombre est élevé, passant de 58 à 44 % à l’échelle mondiale.
- En Europe et en Amérique du Nord, le nombre de participants craignant de manquer de ressources à la retraite est inférieur à 55 %.
- Dans l’ensemble, environ 70 % des participants ont peur de souffrir de maladie ou d’incapacité à un âge avancé.
- Quelque 60 % des participants dans le monde craignent de dépendre d’autrui dans leurs vieux jours. Ce nombre glisse à 30 % dans certaines économies asiatiques et grimpe à 85 % dans des régions de l’Europe du Nord et dans certaines économies en transition comme le Brésil et la Russie.
L’étude fait également ressortir le fait que les participants n’ayant qu’une seule source de revenus sont ceux qui courent le plus grand risque d’être mal préparés pour la retraite.
Selon l’étude, les sources de revenus de retraite varient selon les régions. En Europe et en Asie, elles consistent largement en épargne. En Amérique du Nord, ce sont des titres et des actions. En Amérique latine, les Brésiliens misent sur des rentes et les Mexicains, sur leurs avoirs. Et les différences sont importantes d’un pays à l’autre.
D’après Clive Bannister, directeur général du Groupe, HSBC Assurances : « Notre étude indique que les attitudes à l’égard de la retraite changent. Les générations qui arrivent à la retraite savent qu’elles ne pourront pas autant compter sur l’aide des gouvernements et qu’elles devront vraisemblablement travailler plus longtemps. »
Financer une retraite plus longue
Dans l’ensemble, près de deux participants sur trois croient que les gouvernements devraient assurer une part importante de leurs revenus de retraite. Toutefois, trois participants sur quatre pensent que ce ne sera pas le cas.
D’après le rapport, les participants définissent le rôle des gouvernements en matière de soutien aux populations vieillissantes comme suit :