Bureau vide
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Les attentes des travailleurs ont été transformées par la pandémie.

C’est le constat que dresse Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui détient notamment des tours à bureaux.

Les travailleurs viendront désormais au bureau par choix, plus que par nécessité. C’est le niveau de confort du lieu de travail qui fera que les employés se rendront au bureau, et non pas pour satisfaire à une règle quelconque, rapporte Le Journal de Montréal.

L’employeur devra de son côté garantir le niveau de confort suffisant pour permettre à ses employés d’effectuer le choix le plus pertinent et efficace. Fournir l’électricité, une connexion à internet et la climatisation ne suffit plus.

Les technologies joueront un rôle déterminant pour relever le niveau de confort offert aux employés. La qualité de l’air, la température et l’éclairage devront pouvoir être modulés en fonction du moment de la journée et des préférences des travailleurs. L’intégration de systèmes technologiques peut répondre à ces attentes.

Mais il faudra aussi aux employeurs pouvoir fournir des services de détente et de bien-être au travail. Et ces services deviendront un standard dans les prochaines années, affirme Nathalie Palladitcheff, la présidente et chef de la direction d’Ivanhoé Cambridge, interrogée par le quotidien montréalais.

Et plus ces services seront adoptés et intégrés dès la construction des édifices commerciaux, plus leur coût diminuera… et plus ils deviendront accessibles à l’ensemble des employés.