Malgré la nécessité avouée d’utiliser une stratégie d’investissements guidés(IGP)par le passif, les promoteurs de régime canadiens tirent légèrement de l’arrière sur les caisses mondiales dans l’utilisation d’une telle approche selon une enquête réalisée par SEI.
Un total de 21 % des répondants canadiens ont dit qu’ils utilisaient présentement une stratégie d’investissements guidés par le passif, Cependant, seulement un autre 7 % additionnel estiment qu’ils le feront d’ici la fin de l’année. À l’échelle mondiale, 20 % des caisses utilisent une telle stratégie, mais 12 % prévoient le faire d’ici la fin de 2007.
« Au Canada, le niveau d’expertise et les ressources nécessaires pour implanter une stratégie IGP semblent faire peur à certaines caisses, surtout lorsque cela doit se faire en même temps que des changements en matière de design notamment, a déclaré Andrew Kitchen, directeur délégué, Statégies et solutions. Afin d’atteindre les objectifs désirés en IGP, les organisations devront considérer certains changements à la gestion globale de leur régime pour rendre possible l’application de cette stratégie.»
Les promoteurs de régime canadiens font face à un défi de taille lorsqu’on parle de gestion de la retraite. Pour plusieurs, les investissements guidés par le passif semblent uniquement augmenter le niveau de complexité. Au Canada, 84 % ne prévoient pas effectuer des changements au design du régime dans un avenir rapproché.
L’enquête a sondé 226 cadres responsables de régimes de retraite au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.