Le marché des obligations Feuille d’érable a connu une croissance fulgurante depuis que le gouvernement a enlevé en 2005 le plafond de contenu étranger dans les caisses de retraite et les fonds de pension. On s’attend en 2007 à ce que le total des émissions des obligations Feuille d’érable dépasse 40 milliards de dollars – environ 50 % de toutes les émissions non gouvernementales. L’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières(ACCVM)a publié Fait au Canada : Le marché des obligations Feuille d’érable qui décrit les avantages de ce marché florissant et les mesures prises par l’ACCVM pour lever tous les obstacles à sa croissance.
« Pour plusieurs investisseurs institutionnels, les obligations Feuille d’érable sont des placements attrayants pourvus d’une cote élevée qui leur permettent de profiter de la diversification géographique en évitant le risque de change », déclare Barbara Amsden, directrice des marchés des capitaux à l’ACCVM. Elle ajoute : « Toutefois, le marché des obligations Feuille d’érable a encore quelques obstacles d’ordre réglementaire et financier à surmonter. En tant qu’association professionnelle dans le secteur du placement, nos efforts visent à assurer la croissance du marché afin de satisfaire les besoins des investisseurs canadiens. »
Les obligations Feuille d’érable présentent des avantages pour l’investisseur et pour l’émetteur. Pour les émetteurs, les obligations Feuille d’érable représentent une nouvelle source de financement moins chère qui s’ajoute aux autres. Pour les investisseurs, il s’agit d’un placement très peu risqué, car jusqu’à maintenant toutes les obligations Feuille d’érable ont été des titres d’emprunt de qualité, qui ajoute de la diversification à leur portefeuille. À mesure que la gamme des obligations Feuille d’érable s’agrandira, on peut s’attendre à ce que les caisses de retraite en achètent davantage pour faire profiter leurs cotisants de la diversification et des autres avantages.