Les cadres supérieurs ont soutenu les programmes de mieux-être à l’intention des employés et ont vanté leurs mérites lors de leur mise en œuvre. Cependant, la discussion sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle semble évoluer beaucoup moins rapidement, car elle porte uniquement sur le rôle de l’employé et non sur celui de l’organisation dans l’atteinte de l’équilibre.
Il s’agit pourtant d’une question importante pour toute organisation : les dépenses liées aux soins de santé des travailleurs qui se disent très stressés sont 50 % plus élevées, ces derniers sont trois fois plus à risque de subir des problèmes cardiaques, des infections, des blessures, des problèmes de santé mentale et des maux de dos, et cinq fois plus exposés à certaines formes de cancer. De plus, les absences dues au stress, à l’anxiété ou à un trouble en découlant durent en moyenne 20 jours.
Pour réellement valoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle dont ils font la promotion auprès de leurs employés, les employeurs doivent offrir une combinaison de programme d’aide aux employés, d’heures de travail flexibles, de services de garde et de programmes de conditionnement physique sur les lieux de travail.
Toutefois, même avec de tels programmes, si les membres de la direction travaillent 80 heures par semaine, sont constamment tendus et ne prennent pas soin d’eux, les employés ont l’impression qu’ils n’ont pas le droit de prendre congé ou de profiter des programmes qui pourraient leur être bénéfiques.