Un sondage CROP effectué en avril dernier pour l’Ordre des CRHA et CRIA du Québec(ORHRI)révèle que 83 % des travailleurs savent qu’il existe une loi donnant des recours aux travailleurs victimes de harcèlement psychologique au travail.

« C’est encourageant de constater une telle notoriété alors qu’on célèbre le troisième anniversaire de l’entrée en vigueur de ces dispositions dans la Loi sur les normes du travail », a souligné Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l’ORHRI.

À l’inverse, 17 % des travailleurs affirment ne pas savoir qu’il existe de tels recours. Cette proportion s’élève à 32 % chez les non-francophones comparativement à 13 % chez leurs homologues francophones.

Pour ce qui est d’entreprendre des recours, même en sachant qu’il existe une loi pour les protéger, 20 % des travailleurs interrogés ont affirmé qu’ils auraient peur de porter plainte contre leur employeur s’ils étaient victimes de harcèlement psychologique. Cette proportion est plus élevée chez les salariés âgés de 55 ans et plus(33 %)et chez les non-francophones(35 %).