Un nouveau sondage de Fidelity Investments Canada révèle que, pour les Canadiens, la saison estivale est synonyme de départ à la retraite. La troisième Enquête de Fidelity sur la retraite au Canada 2007/2008 indique que les mois de juin, juillet et août sont les mois au cours desquels le plus grand nombre de particuliers se retirent de la vie active. Toutefois, le sondage de cette année révèle également qu’un nombre plus élevé de retraités avouent trouver la prise de retraite de plus en plus difficile.

« Les recherches de Fidelity indiquent que sur le plan du choix du moment, les mois d’été sont les plus propices pour quitter le marché du travail au Canada. Si vous tenez compte du fait que l’été est relativement court dans notre pays, on comprend aisément que les Canadiens sur le point de prendre leur retraite veulent profiter au maximum des beaux jours en faisant autre chose que travailler", déclare Peter Drake, vice-président, Retraite et recherches économiques, Fidelity Investments Canada.

La transition vers la retraite devient de plus en plus difficile
Le nombre de Canadiens qui ne fêtent pas leur départ à la retraite peut également s’expliquer par les résultats du sondage qui montrent que la prise de retraite s’est avérée un peu plus difficile cette année. En effet, par rapport au sondage effectué l’année précédente, on a pu constater une diminution du nombre de retraités affirmant que la transition entre la vie active et la retraite avait été aussi facile qu’ils le pensaient. Dans le cadre de l’Enquête de Fidelity sur la retraite au Canada 2006/2007, 48 % des personnes interrogées avaient déclaré que la transition vers la retraite avait été plus harmonieuse qu’elles ne l’avaient escomptée. Cette année, elles sont 39 % seulement à émettre la même opinion, soit une chute de 9 % par rapport à l’année précédente.

« Si l’on tient compte de la volatilité des marchés financiers ainsi que des autres problèmes auxquels les investisseurs ont été confrontés au chapitre des placements à la fin de l’année 2007 et au début de 2008, il se pourrait qu’un grand nombre de Canadiens nouvellement retraités entretiennent un certain sentiment d’insécurité envers leur retraite », explique M. Drake.

L’épargne-retraite et le revenu de retraite
Lorsque vient le moment d’évoquer la somme économisée en vue de la retraite, les Canadiens demeurent la bouche cousue. Un Canadien actif sur quatre (26 %) de même que 32 % des retraités déclarent ne pas avoir discuté du montant mis de côté en vue de la retraite avec les membres de leur famille, leurs amis ou leur conseiller en placements, et ce même s’ils y ont songé.

Le sondage révèle également que les non retraités qui comptent financer leur retraite à même leurs propres économies seront plus enclins à aborder les questions et les problèmes liés aux placements avec leur conseiller en placements d’abord (60 %), et ensuite seulement, avec leur famille et leurs amis (46 %).

Les Canadiens se tourneront également plus volontiers vers leur conseiller en placements pour discuter du montant attendu de leur revenu de retraite. Plus de la moitié des non retraités appelés à financer leur retraite au moyen de leur épargne (55 %) sont susceptibles de parler de ces mêmes questions à leur conseiller en placements avant de s’adresser aux membres de leur famille ou à leurs amis (45 %).

« Obtenir des Canadiens qu’ils parlent de leur épargne-retraite constitue la première étape; planifier en vue de leur retraite, c’est la seconde, affirme M. Drake. Aborder le sujet de la retraite et de ce qu’elle signifie à vos yeux et à ceux de votre famille peut s’avérer un exercice difficile. Mais ne pas en parler du tout ou, pire, n’effectuer aucune planification en vue de la retraite peut rendre les choses encore plus difficiles. »

Bien que bon nombre de Canadiens aient planifié la manière de se constituer un pécule en vue de la retraite, ils sont peu nombreux à avoir élaboré un plan en vue de savoir d’où proviendra leur revenu de retraite une fois qu’ils cesseront de travailler. Seuls 23 % des Canadiens déclarent avoir un plan de revenu de retraite. Fort heureusement, la majorité d’entre eux affirment que leur plan tient compte d’éventuelles dépenses liées aux soins de santé, y compris des frais de séjour dans un établissement de soins prolongés, des conséquences de l’inflation sur leur revenu ainsi que de la possibilité qu’ils vivent au-delà de leur espérance de vie moyenne.