La période estivale n’est pas nécessairement de tout repos pour les travailleurs québécois, selon les résultats d’un sondage CROP effectué pour l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

Près de un travailleur sur trois (28 %) envisage devoir travailler pendant ses vacances cet été que ce soit pour répondre à des urgences ou encore à des messages électroniques par exemple. On note aussi que ce pourcentage s’élève à 35 % chez les hommes.

En outre, 36 % des travailleurs affirment devoir composer avec une surcharge de travail due à leurs vacances ou à celles de leurs collègues.

« Ces données sont relativement élevées et portent à réfléchir car la période des vacances est importante. Il est nécessaire que les employés aient du temps pour recharger leurs batteries. A défaut de ce faire, on ouvre la porte aux problèmes d’absentéisme, de désengagement ou de santé », a mis en garde M. Florent Francoeur, CRHA, président-directeur général de l’Ordre.

La conciliation travail-famille : plus difficile en été
Au chapitre de la conciliation du travail avec les obligations familiales, le sondage révèle que 22 % des travailleurs affirment éprouver plus de difficultés à ce niveau en été.

Ce pourcentage s’élève à 29 % chez les femmes, à 37 % chez les ménages dont le revenu annuel se situe entre 20 000 $ et 40 000 $ et à 35 % chez les travailleurs moins scolarisés.