De passage à Montréal, William Reymond, auteur du livre-choc TOXIC, a déclaré que l’épidémie mondiale d’obésité est un défi pour les employeurs autant que pour l’ensemble de la société.
Diabète, embonpoint, hypertension, absentéisme, perte de productivité, coûts médicaux et sociaux: le prix à payer pour la mauvaise alimentation est déjà considérable et il ne cesse d’augmenter.
« Durant les attentats du 11 septembre 2001, 3 000 personnes sont décédées. La même année, 400 000 Américains mouraient, victimes de la pandémie d’obésité, soit l’équivalent de 145 fois la chute des tours du World Trade Center », a lancé le journaliste français, maintenant établi aux États-Unis.
M. Reymond estime que les entreprises peuvent grandement contribuer à freiner cette épidémie de maladies et de décès liés à ce que nous mangeons puisqu’un repas sur trois est consommé au travail. « La multinationale Nestlé a prouvé qu’en incitant ses employés à manger santé, tout le climat de travail s’en trouvait amélioré; de plus, les travailleurs poursuivaient ces bonnes habitudes à la maison parce qu’ils en ressentaient les bénéfices », a-t-il dit.
De plus en plus d’entreprises commencent à prendre la mesure réelle des coûts de tous ordres engendrés par les travailleurs obèses. Il reste à voir comment le milieu des affaires réagira-t-il devant ce phénomène aux conséquences économiques très lourdes.