Les employeurs canadiens accordent moins d’importance aux défis de l’attraction et de la fidélisation de leur main-d’œuvre dans leurs prévisions salariales pour 2025.

L’accessibilité financière, le positionnement sur le marché et le coût de la vie demeurent les trois principaux facteurs qui ont le plus d’impact sur le budget salarial des employeurs canadiens, indique l’enquête annuelle de la firme Gallagher sur la planification salariale, menée auprès de plus de 500 organisations.

Par contre, les défis liés à l’attraction et à la rétention de la main d’oeuvre ont un impact sur le budget chez 54 % des employeurs dans leurs prévisions salariales pour 2025, en baisse comparativement à 62 % en 2024.

L’augmentation salariale moyenne prévue en 2025, hors gel, s’établit à 3,5 %, en baisse par rapport aux 3,8 % de 2024 et aux 4,3 % de 2023. Cette hausse demeure toutefois légèrement supérieure aux données historiques, tout en se rapprochant progressivement de la situation qui précédait la pandémie (autour de 3 %).

Au Québec, le budget moyen d’augmentation s’élève à 3,9 % pour le budget réel, et de 3,5 % en matière de prévisions.

Alors que les budgets d’augmentations salariales se modèrent, les programmes non monétaires sont toujours en vogue, souligne Gallagher, citant la formation, le mentorat, le développement, les projets spéciaux, et les programmes de gestion de carrière. Trois organisations sur dix (31 %) en 2023, mais elles sont 42 % à planifier en faire de même en 2025. Ces programmes permettent aux employeurs de se différencier, a fortiori quand les salaires sont déjà compétitifs.