Près de la moitié des Canadiens sont plus sûrs de leurs emplois en dépit de la récession mondiale, révèle un sondage de Monster.ca.
Mené auprès d’un peu plus d’un millier de Canadiens par la firme Harris/Decima, le sondage révèle que 46 % des travailleurs canadiens estiment qu’ils ont une meilleure sécurité d’emploi aujourd’hui par rapport à il y a un an. À l’inverse, 38 % sont moins sûrs de leurs emplois.
Le sondage indique également que la grande majorité des Canadiens, soit 88 %, sont satisfaits de leur situation d’emploi actuelle et 60 % des répondants favorisent l’élimination de l’âge de la retraite obligatoire.
Lorsqu’on leur demande quel avantage au travail ils considèrent comme le plus important, les Canadiens répondent dans les proportions suivantes : le tiers des Canadiens (33 %) considèrent la sécurité d’emploi comme étant le critère le plus important, suivent dans l’ordre l’équilibre travail/vie privée (31 %), une rente de retraite sûre (15 %) et un salaire généreux (12 %).
Les travailleurs du secteur public sont avantagés
Par ailleurs, 53 % des personnes interrogées croient que le secteur public réserve plus d’avantages que le secteur privé. Lorsqu’on les questionne sur la sécurité d’emploi, 53 % des travailleurs du secteur public se disent plus sûrs de leurs emplois qu’il y a un an, comparativement à 42 % des travailleurs du secteur privé.
Malgré le respect qu’ils ont pour la fonction publique, la plupart pensent également que les travailleurs gouvernementaux gagnent trop d’argent par rapport au secteur privé : 39 % des travailleurs du secteur public et 64 % des travailleurs du secteur privé sont d’accord avec cette affirmation.
Le problème de la pénurie de main-d’oeuvre à l’échelle nationale
Au moment où le Canada est aux prises avec une pénurie de main-d’oeuvre généralisée, exacerbée par le départ à la retraite des baby-boomers, les Canadiens interrogés croient que les gouvernements devraient en faire plus pour aider les personnes handicapées à avoir accès au marché du travail (94 %) et qu’il est nécessaire d’accentuer les mesures prises pour attirer des professionnels étrangers dûment formés (71 %).
Par contre, les Canadiens sont plutôt frileux face à l’idée de limiter les vacances à trois semaines par année. Seulement 30 % sont d’accord à cette idée.